La santé est l’état naturel de notre corps, et non la maladie. Un organisme malade cherche à se guérir par le chemin de l’auto-guérison, mais en même temps, il a besoin de notre coopération et de notre consentement pour le faire. Nous sommes donc responsables pour activer, accepter et aider nos forces d’auto-guérison.
L’auto-guérison est une ressource naturelle du corps humain comme de toutes les formes de vie sur terre.
Auto-équilibrage, auto-régénération, auto-guérison – le corps est naturellement biologiquement conçu et structuré pour se maintenir en santé, c’est-à-dire dans un état de bien-être naturel. Quand nous vivons harmonieusement notre vie, l’auto-guérison est un processus naturel qui se réalise constamment sans que nous n’y portions attention.
La sortie de cet état de bien-être se manifeste par une maladie plus ou moins temporaire. Il s’agit d’une rupture, d’un conflit dans ce processus naturel.
Mais l’auto-guérison n’est pas automatique, hélas. Il faut que nous l’activions et nous l’aidions, tout en acceptant nos responsabilités sur ce chemin de la guérison, parfois long et douloureux, plein de découvertes et obstacles profonds, bien enterrés dans notre subconscient.
Allons à la découverte de ce qui nous attend quand on prend sciemment la décision de … guérir.
L’auto-guérison est volontaire
L’auto-guérison volontaire consiste à stimuler délibérément et consciemment les ressources naturelles du corps à rétablir son équilibre, son harmonie et sa beauté. Elle consiste à rétablir consciemment l’état de Paix intérieure face au conflit intérieur qui a déclenché la sortie de l’état de bien-être et la maladie.
L’auto-guérison est un savoir par rapport au corps.
L’auto-guérison est une volonté par rapport à soi-même.
Il ne suffit pas de savoir, mais il faut avoir la volonté de faire appel aux ressources du corps et de le mettre en pratique. Autrement dit, ce n’est pas en connaissant les principes qu’on obtient les résultats, mais en les appliquant.
L’auto-guérison est un processus qui a besoin de notre consentement
Elle consiste à accueillir et à comprendre les messages qui cherchent à se faire entendre à travers les symptômes physiques, psycho-relationnels et sociaux.
L’auto-guérison demande la volonté de retrouver son bien-être, l’amour de soi et de la vie, en plus la confiance en ses propres ressources.
Sans notre consentement intérieur, le processus d’auto-guérison est bloqué.
Les capacités d’auto-guérison, comme la défense de notre organisme contre les corps étrangers, la cicatrisation, la consolidation des fractures etc., qui s’effectuent au sein de notre corps sans notre attention, ont besoin de notre consentement intérieur et explicit ; sans lequel l’auto-guérison ne pourrait pas du tout s’effectuer.
Le corps est biologiquement structuré pour la santé et le bien-être : il dispose de l’énergie vitale. Cette énergie vitale est également connue sous les termes Qi ou Chi dans les philosophies orientales. Ses mécanismes pour le maintenir en santé permanente, c’est-à-dire tous ces processus naturels d’auto-équilibrages continus et d’auto-guérison, sont un grand OUI à la Vie, un grand OUI à la vie telle qu’elle se présente à nous.
Contrairement à la maladie, la santé est un état naturel
L’auto-guérison est donc une affirmation naturelle de la vie, de l’équilibre et de la santé. Si naturelle, si évidente, si intrinsèquement liée à la nature de chaque cellule de notre corps, que nous n’avons même pas besoin d’y porter attention.
Ce n’est que lorsque la maladie survient que nous sommes déroutés parce que justement la maladie n’est pas un état naturel. Ce n’est que lorsque des symptômes se déclarent, qui n’auraient pas dû se manifester, d’où notre désarroi, que nous nous posons des questions.
Que se passe-t-il ? Notre corps fonctionnait si bien avant, tout seul, sans que nous y portions attention. C’est donc que quelque chose s’est arrêté. Mais quoi ? Les processus d’auto-guérison justement, qui bien que nous n’y portions pas attention, bien qu’ils se réalisent tous seuls, ne le font pas sans notre consentement.
La maladie est le non-consentement à l’auto-guérison naturelle
La maladie, c’est l’illustration de ce non-consentement.
Alors que notre corps est biologiquement structuré pour le bien-être et la santé, la maladie est un non-consentement à la vie telle qu’elle se présente à nous. Les pathologies sont toutes un non-consentement à l’auto-guérison naturelle du corps.
La maladie est un refus, une désapprobation de la vie telle qu’elle se présente à nous.Nous ne sommes jamais malades par hasard ! Et à y regarder de près, nous trouverons, la plupart du temps, un lien avec une relation ou une situation déplaisante, une séparation, un deuil etc…
Autrement dit, une expérience de vie que nous n’acceptons pas ou que nous refusons d’intégrer. C’est bien compréhensible, il y a des expériences de vie extrêmement difficiles à vivre ou à intégrer !
Les énergies extérieures qui deviennent visibles sont identiques aux énergies intérieures invisibles
La santé est l’harmonie pure du corps. L’organisme s’efforce à rétablir cette harmonie en cas de maladie par le biais de l’auto-guérison.
Quand nous nous luttons contre la vie, nous voyons la matérialisation des énergies intérieures à l’extérieur. Il s’agit en fait des mêmes énergies qui circulent en nous. C’est alors que ce qui habituellement se passe avec notre consentement. L’auto-guérison ne se fait plus parce que justement nous ne consentons plus. Nous refusons ce qui se passe dans notre vie et par extension la vie qui circule en nous.
Il n’est pas naturel d’être malade comme il n’est pas naturel de fumer des cigarettes. Mais chacun sait que d’arrêter de fumer des cigarettes, d’arrêter donc de se rendre malade avec quelque chose qui n’est pas naturel pour le corps, demande une décision consciente et un effort de volonté.
C’est exactement le même processus lorsque quelqu’un veut guérir et se guérir de symptômes qui n’auraient jamais dû se manifester parce que contraire à l’état naturel du corps. C’est LA grande différence entre une recherche de guérison qui consiste à « aller voir quelqu’un qui nous guérira» et « la guérison intérieure » encore appelée « le médecin intérieur ».
Chacun est responsable de sa capacité individuelle d’auto-guérison
Chacun doit choisir son propre chemin de guérison et prendre ses responsabilités – sinon, l’auto-guérison n’est guère possible.
Quand on va voir quelqu’un qui pourrait nous aider à guérir (médecin, praticien, naturopathe, guérisseur et autre professionnel de la santé), prétendant détenir un pouvoir de nous guérir que nous n’aurions pas, l’effort de conscience et de volonté est réduit quasiment à zéro. En quelque sorte ce n’est pas nous qui devons faire les efforts nécessaires pour nous guérir, mais c’est le médecin, le praticien, le guérisseur qui doit faire l’effort à notre place !
N’est-ce pas que nous sommes très en colère si le médecin ou autre praticien n’arrive pas à nous guérir ou nous dit « je ne peux rien pour vous » ?
Mais comment ne pas se sentir impuissant quand on donne son pouvoir, en l’occurrence ici son pouvoir de guérison, à autrui ? Que penseriez-vous de quelqu’un qui souhaiterait arrêter de fumer ou perdre du poids et qui dirait « je m’attends à ce que vous – pas moi, mais vous – fassiez les efforts à ma place pour que je ne fume plus, que je perde du poids…» ? Pour ces exemples tout le monde comprend l’inanité du raisonnement et de la demande.
Pourtant il en est exactement de même pour ce qui consiste à dire « je m’attends à ce que vous – pas moi, vous – fassiez les efforts à ma place pour que je guérisse » le raisonnement, la demande et les attentes sont tout aussi…. enfantines.
Nous portons le pouvoir de guérir en nous-mêmes
Le médecin intérieur, c’est le pouvoir de guérir que l’être lui-même détient sur son corps, et non plus ce pouvoir quasi mystique qu’on donne au médecin ou autre praticien, comme enfant nous attribuions des super pouvoirs à nos parents avant de nous rendre compte qu’ils ne sont que des êtres humains sans plus de pouvoirs que nous n’en avons nous-mêmes.
Le médecin intérieur, ce sont les capacités d’auto-guérison du corps, mais aussi les capacités d’apprentissage et de développement dont on oublie très souvent qu’elles font partie. En effet, parce qu’elle n’est pas naturelle, la maladie nous amène à nous poser des questions. N’est-ce pas que c’est en se posant des questions que l’on va vers la découverte et la connaissance ? N’est-ce pas que sans questionnement il n’y a pas de développement ? N’est ce pas que c’est de cette manière que l’humanité à progresser ?
Le médecin intérieur et nos capacités d’auto-guérison, c’est chercher et trouver des réponses individuelles – et personne ne peut le faire à notre place !
Ainsi, s’appuyer sur son médecin intérieur, c’est faire ce que personne d’autre ne peut faire à notre place dans ce processus de croissance que sont la vie et notre vie particulière, si unique, si spéciale, si différente.
Il s’agit de chercher et de trouver nos réponses. Il s’agit de nous développer énergétiquement et de croître selon notre propre chemin. Nos propres expériences, faciles ou difficiles, agréables ou désagréables, dans la santé ou dans la maladie, nos propres défis sont à relever … et malheureusement (ou heureusement), chacun pour soi.
L’erreur à ne pas faire : penser que l’on doit tout faire seul pour activer notre auto-guérison
Par contre, l’erreur qui est la plus souvent commise en ce qui concerne le médecin intérieur et les capacités d’auto-guérison – dont les capacités d’apprentissages et de développement font partie – est de croire que cela veut dire ne compter que sur soi ou ne pas se faire aider !
Bien au contraire, la maladie est en quelque sorte une obligation à s’ouvrir (pour passer du non consentement à la vie telle qu’elle se présente à nous, au consentement et à l’affirmation de la vie), elle peut, même, être pour certains l’apprentissage de se laisser aider justement.
On est donc très loin de « ne compter que sur soi » et « ne pas se faire aider ».
Mais … il faut toujours garder la responsabilité et la croissance intérieure pour guérir. Cette croissance intérieure se fait par le biais de la compréhension profonde, l’apprentissage et la capacité de changer le chemin quand on constate des erreurs. Se laisser aider n’est donc pas du tout la même chose que céder la responsabilité pour sa propre santé comme on le voit très souvent dans la médecine allopathique !
Être responsable = devenir actif et consentir à l’auto-guérison
S’appuyer sur son médecin intérieur veut dire de se mettre aux commandes de sa guérison. Il s’agit de s’ouvrir et de se faire aider. Mais en même temps, il faut maintenir un comportement actif et volontaire, et surtout ne pas plonger dans un comportement passif qui consiste à penser plus ou moins consciemment « Je m’attends à ce que vous – pas moi, vous – fassiez les efforts de conscience, de volonté, d’apprentissage et de développement nécessaire – pas moi, vous – pour me guérir » !
La maladie nous permet de grandir intérieurement – même si c’est douloureux !
La vraie guérison profonde, surtout d’une maladie chronique, est très souvent un long chemin douloureux et dépend en grande partie de nos capacités intérieures de prendre nos responsabilités et activer ainsi nos mécanismes d’auto-guérison.
S’appuyer sur son médecin intérieur et sur ses capacités d’auto-guérison veut dire que personne n’est mieux placé que nous pour savoir ce dont nous avons besoin pour guérir, selon le rythme qui nous est approprié en tant qu’individu unique avec un corps unique.
Il ne s’agit plus là de prendre une pilule et d’enlever un symptôme, mais de guérir au sens profond du terme. Cela veut dire que nous voulons retrouver notre état naturel de santé, de bien-être et de liberté – mais une liberté accrue et une conscience plus grande de soi, des autres et de la Vie … la maladie nous a permis de grandir intérieurement !
La première étape : la compréhension
Les naturopathes et hygiénistes parlent souvent de l’auto-guérison. Pour ces professionnels de la santé holistique et alternative, c’est carrément la clé du succès que le patient comprenne à quel point il en est responsable.
C’est lui qui doit prendre sa vie en main, le naturopathe peut seulement l’aider et lui indiquer le chemin. Les maladies d’autodéfense, du type réactionnel, sont des effets de l’organisme pour se désintoxiquer, c’est à dire rejeter loin de lui les poisons et la toxémie qui gênent la vie des cellules.
La compréhension du processus de l’auto-guérison est donc un point clé essentiel sur le chemin vers la santé et notre responsabilité qui en découle !
En cas de malaise ou de maladie, nous vous prions de consulter en tout cas un médecin ou un professionnel de la santé en mesure d’évaluer correctement votre état de santé. Le contenu de ce site https://naturolistique.fr et de ses pages annexées ne remplace en aucun cas le diagnostic d’un médecin.
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Crédits/sources images: Pixabay, CC0 Public Domain
Complètement d’accord, texte très bien expliquée, j’explique au gens que un mal de tête à une cause, et qu’ils aillent chercher au fond de même pourquoi ils ont mal a la tête.
Je leur dis d’écouter un peu plus leur corps, que quand ils ont mal quelque part, c’est qu’il est entrain de leur parler, qu’il se fasse aider par un médecin, mais qu’ils faut qu’ils apprennent à approfondir pour trouver la cause de leur mal. Mais les gens c’est encore loin pour eux tout ça, il va falloir du temps avant qu’il comprenne que la nourriture est leur poison des maux. Et évidemment bien d’autres choses. Je leur dis aussi d’aller se reconnecter avec la nature.
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Bonjour,
Complètement d’accord, texte très bien expliquée, j’explique au gens que un mal de tête à une cause, et qu’ils aillent chercher au fond de même pourquoi ils ont mal a la tête.
Je leur dis d’écouter un peu plus leur corps, que quand ils ont mal quelque part, c’est qu’il est entrain de leur parler, qu’il se fasse aider par un médecin, mais qu’ils faut qu’ils apprennent à approfondir pour trouver la cause de leur mal. Mais les gens c’est encore loin pour eux tout ça, il va falloir du temps avant qu’il comprenne que la nourriture est leur poison des maux. Et évidemment bien d’autres choses. Je leur dis aussi d’aller se reconnecter avec la nature.