Renouvellement cellulaire: Globules blancs

Le corps des êtres vivants tels que des animaux et des hommes possède une incroyable quantité de cellules, environ 100 000 milliards au total. Par conséquent, il est en état de renouvellement cellulaire permanent, à partir de la naissance jusqu’à la mort. Il est en quelque sorte constamment remis à neuf.

Pratiquement tous les organes, tous les tissus et toutes les cellules sont soumis à ce renouvellement cellulaire permanent et vont être complètement régénérés plusieurs fois dans une vie, à une fréquence plus ou moins élevée en fonction des cellules. Ce qui fait qu’au bout du compte, l’immense majorité des cellules et des organes sont plus jeunes que l’individu lui-même.

Ce vaste écosystème cellulaire – qui est finalement notre organisme – contient environ 250 types de cellules différentes. La grande majorité est soumise au renouvellement cellulaire, sauf quelques exceptions, comme, par exemple, les neurones et les cellules cardiaques où le renouvellement est très lent ou quasi inexistant.

Faisons un petit tour dans ce monde fascinant qui nous donne une meilleure compréhension des cellules, de notre corps, mais également des pathologies qui peuvent en résulter.

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Tissus musculaires

Le muscle, de musculus en latin, ou le tissu musculaire, est un tissu biologique et constitue l’un des quatre types principaux de tissus de notre corps, avec le tissu épithélial, le tissu conjonctif et le tissu nerveux. La science qui étudie le muscle est la myologie.

Le tissu musculaire représente 40 à 50 % du poids corporel de l’être humain de sexe masculin.

Les organes principalement constitués de tissu musculaire sont également appelés muscles. La contraction musculaire permet de fournir un travail mécanique à l’échelle de ces organes.

Les muscles sont fixés aux os par des tendons. Le système musculaire forme, avec le squelette et une partie du système nerveux, l’appareil locomoteur.

Le tissu musculaire est composés de cellules contractiles, appelées les myocytes (ou fibres musculaires). Ces cellules contiennent un type de filament intermédiaire spécifique, la desmine. Elles sont riches en microfilaments d’actine et de myosine, acteurs principaux de la contraction musculaire, propriété essentielle de ce tissu.

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Mâchoire inférieure d'un requin

D’un point de vue anatomique, nos dents font partie de l’appareil digestifs. Ce sont des organes minéralisés qui ont évolué de manière très différente dans les différentes lignées de vertébrés. Ainsi, les mammifères présentent des types dentaires très distincts, et d’autres, comme les oiseaux, ont subi une perte complète de la dentition.

L’évolution des dents dans l’histoire dépend en grande partie du régime alimentaire. Chez les dents des mammifères, on peut observer une très grande spécialisation dentaire.

Le tissu dentaire fait partie des tissus conjonctifs.

Les quatre principaux tissus qui constituent la dent sont l’émail (améloblastes), la dentine, le cément et la pulpe dentaire.

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Tissu conjonctif

Le tissu conjonctif est sans aucun doute le type de tissus le plus représenté dans l’organisme humain ou animalier (deux tiers du volume total chez l’être humain et chez la plupart des animaux). Ce groupe tissulaire est très diversifié, tant sur le plan morphologique que sur le plan fonctionnel.

Ce sont des tissus qui dérivent du mésenchyme (tissu de soutien embryonnaire qui est à l’origine de la plupart des tissus organiques chez l’adulte). Ils ont tous une architecture diffuse, occupant souvent des espaces sans limite nette. Dans tous les cas, les cellules constitutives ne sont pas jointives : il n’y a jamais de jonctions, contrairement aux épithéliums avec les cellules jointives. Une substance intercellulaire formée de fibres et d’une substance fondamentale est toujours présente ; elle porte fréquemment le nom de matrice extracellulaire. C’est généralement la nature très variable de la composante extracellulaire qui détermine la catégorie de tissu conjonctif.

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Le tissu adipeux appartient à la famille des tissus conjonctifs et peut être considéré comme un organe très important. Populairement, il s’appelle aussi « masse grasse » ou plus courtement « graisse », et il constitue la cible principale de chaque régime pour perdre du poids. C’est un des plus grands réservoirs à énergie du corps humain.

Ce tissu a été négligé par les scientifiques pendant très longtemps, mais il est de plus en plus évident que les tissus adipeux agissent comme un véritable organe et contribuent de façon significative à la régulation de l’homéostasie cellulaire et tissulaire, et ceci par le biais des hormones et les enzymes.

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Toxines

Les toxines sont des substances toxiques élaborées directement par l’organisme vivant, produites par les activités métaboliques, qui ont potentiellement un pouvoir pathogène. Les toxines sont le résultat secondaire du catabolisme (dégradations métaboliques, par exemple après la digestion de la nourriture).

Les toxines peuvent se développer des résidus du métabolisme quotidien, à partir de notre alimentation, mais également des substances toxiques provenant de notre environnement (pollution de l’air, de l’eau, des sols, insecticides, pesticides…). Une alimentation dénaturée (additifs divers dont la combinaison forme un cocktail dangereux, excès de sucre, de sel, de graisses saturées et hydrogénées, de protéines…) joue un grand rôle dans la toxémie, comme les mauvaises habitudes de vie (tabac, alcool, drogues, peu de sommeil) ou une surconsommation de substances synthétiques, comme les médicaments, compléments alimentaires, vaccins, etc.

Ainsi, les toxiques apportés par l’extérieur se transforment pendant le processus du métabolisme en toxines.

Il faut préciser que cet article parle de toxiques à consommation régulière comme la fausse alimentation ou les cigarettes, et non d’une intoxication aiguë qui peut parvenir par l’ingestion de produits chimiques ou toxiques à haute dose.

Ainsi, les toxiques apportés par l’extérieur se transforment pendant le processus du métabolisme en toxines. Précisons que l’on parle ici de toxiques à consommation régulière comme la fausse alimentation ou les cigarettes, et non d’une intoxication aiguë qui peut parvenir par l’ingestion de produits chimiques ou toxiques à haute dose.

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Système digestif

Le système digestif, également appelé appareil digestif ou système gastro-intestinal, est responsable de la transformation des aliments, de leur métabolisme et de leur dégradation.

Ce système est vital, comme par exemple le système cardiovasculaire, nerveux ou immunitaire. Il extrait des aliments ingérés les macro- et micro-composants, en forme de grosses molécules : les protéines, glucides (sucres), acides gras (lipides), vitamines, sels minéraux, oligo-éléments, et d’autres substances utilisables par l’organisme, comme les enzymes et les polyphénols.

La digestion mécanique et chimique débutent les deux dans la cavité buccale en cas de prise d’aliments et finissent avec l’évacuation des selles. La cavité buccale se compose des éléments suivants : lèvres et bouche, dents, salive et glandes salivaires, langue et pharynx.

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Le nectaire d'une fleur fait partie des glandes dans la botanique (ici: pivoine).

Les glandes sont de petits et parfois même de grands organes très souvent méconnus ou négligés par le grand public.

Un organisme vivant est un système incroyablement complexe, où chaque organe doit être en relation avec les autres et bien coopérer pour faire fonctionner l’entité complète.

Les glandes ont des rôles très importants dans cette coopération, on pourrait presque dire qu’elles agissent comme de véritables « chefs d’orchestre » au sein de notre organisme. Elles contrôlent et corrigent les fonctions d’autres organes et des systèmes corporels entiers par le biais de substances intermédiaires qu’elles secrètent et qu’elles mettent à disposition.

De côté histologie, les glandes sont constituées d’un tissu épithélium, tout comme la peau (épiderme) et des muqueuses.

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Fibroblaste avec noyau

Le tissu conjonctif de soutien est essentiellement spécialisé dans la connections, le soutien, l’emballage, la nutrition et la défense des organes. De nombreux types cellulaires proviennent de la différenciation des cellules mésenchymateuses. Le tissu conjonctif de soutien se caractérise par une consistance de la substance fondamentale variable. Dans le tissu

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Structure d'un muscle strié squelettique

Le muscle strié squelettique est un des types musculaires, avec le muscle lisse ou viscéral et le muscle cardiaque (myocarde).

Le muscle strié est un tissu musculaire caractérisé par la présence de stries en microscopie, du fait de l’organisation régulière des filaments. Il désigne deux types de muscles différents : les muscles striés squelettiques et le muscle strié cardiaque.

Les muscles striés squelettiques sont les muscles sous contrôle volontaire du système nerveux central. Ils sont composés d’un tissu qui s’appelle tissu musculaire strié.

Les muscles striés squelettiques représentent pour un homme environ 40 % du poids corporel, soit 30 kg chez un individu de 80 kg, et un peu moins de 50 % chez le chien. Chez les vertébrés,  la masse musculaire est donc variable et sa répartition dans le corps est dépendante des adaptations de l’animal à son milieu. Le corps humain possède plus de 600 muscles, tous composé de tissu musculaire strié.

Le tissu musculaire contient des vaisseaux sanguins, des nerfs, des organes sensoriels, du tissu conjonctif commun, et des cellules musculaires. En microscopie photonique (ou optique), ils présentent une double striation longitudinale et transversale.

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