Lien surprenant entre la Maladie d’Alzheimer et le jeûne intermittent
Au cœur de la préoccupation croissante entourant la maladie d’Alzheimer en France, qui touche 1,2 million de personnes directement et influence la vie de 3 millions d’aidants, émerge une perspective intrigante : le lien entre cette maladie neurodégénérative qui est l’Alzheimer et le jeûne intermittent. Avec un nouveau cas diagnostiqué toutes les trois minutes, la société est confrontée à un défi majeur, nécessitant des approches novatrices.
Au centre de cette toile complexe se profile le rythme circadien, l’horloge biologique interne régulant le cycle veille-sommeil et d’autres fonctions corporelles vitales. Des études indiquent que les perturbations de ce rythme chez les personnes atteintes d’Alzheimer sont étroitement liées à des déficits cognitifs et à l’accumulation de plaques de bêta-amyloïde, des marqueurs essentiels de la maladie.
Cependant, une lueur d’espoir se dessine à travers une étude révolutionnaire menée à l’Université de Californie à San Diego, explorant les bienfaits potentiels du jeûne intermittent, appelé également en anglais le Time-restricted Feeding ou TRF. En limitant la fenêtre de consommation alimentaire, cette approche régule le rythme circadien et présente des résultats prometteurs dans des modèles de souris simulant la maladie d’Alzheimer.
Ces découvertes pourraient remodeler la manière dont nous comprenons et abordons cette maladie dévastatrice, offrant une nouvelle perspective quant à son traitement.