Atrophie musculaire

Une atrophie est la perte de volume ou de taille d’une partie de l’organisme. L’atrophie cellulaire est la diminution de la masse fonctionnelle d’une cellule habituellement liée à une diminution de son activité. La cellule atrophiée est donc souvent une cellule dédifférenciée. On désigne la diminution due à un défaut de nutrition.

L’atrophie d’un tissu ou d’un organe est due à l’atrophie cellulaire et/ou à la diminution du nombre des cellules. Le contraire de l’atrophie est l’hypertrophie cellulaire.

Les atrophies les plus couramment rencontrés sont celles d’un muscle. On parle également parfois d’atrophie d’une faculté (atrophie intellectuelle). L’atrophie musculaire est très fréquente chez les diabétiques et en cas de surpoids.

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Tissus musculaires

Le muscle, de musculus en latin, ou le tissu musculaire, est un tissu biologique et constitue l’un des quatre types principaux de tissus de notre corps, avec le tissu épithélial, le tissu conjonctif et le tissu nerveux. La science qui étudie le muscle est la myologie.

Le tissu musculaire représente 40 à 50 % du poids corporel de l’être humain de sexe masculin.

Les organes principalement constitués de tissu musculaire sont également appelés muscles. La contraction musculaire permet de fournir un travail mécanique à l’échelle de ces organes.

Les muscles sont fixés aux os par des tendons. Le système musculaire forme, avec le squelette et une partie du système nerveux, l’appareil locomoteur.

Le tissu musculaire est composés de cellules contractiles, appelées les myocytes (ou fibres musculaires). Ces cellules contiennent un type de filament intermédiaire spécifique, la desmine. Elles sont riches en microfilaments d’actine et de myosine, acteurs principaux de la contraction musculaire, propriété essentielle de ce tissu.

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Réparation musculaire

Des muscles sains sont une partie importante d’une vie saine, même à un âge plus avancé. Mais avec l’usure due à l’utilisation quotidienne et permanente, une réparation musculaire continue s’impose au sein de tout notre organisme. Nos muscles sont obligés à se réparer constamment pour garder leur forme et pouvoir assurer leur activité parfaite.

Ce n’est qu’au cours des dernières années que la recherche scientifique a commencé à comprendre le fonctionnement et le déroulement exact de la réparation musculaire au niveau cellulaire. Une équipe de recherche japonaise a réussi à prouver maintenant que le glucose (sucre) disponible au sein de notre organisme semble avoir une influence décisive sur ce processus vital.

Ces chercheurs de l’Université de Tokyo suggèrent que de faibles taux de glucose peuvent favoriser la réparation musculaire. Dans une étude récente, l’équipe a découvert que les cellules satellites des muscles squelettiques, qui jouent un rôle clé dans la réparation musculaire, fonctionnent mieux dans les environnements à faible taux de glucose. 

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Molécule ATP

Le tissu musculaire est constitué de milliers de cellules de forme allongée, appelées fibres musculaires. Ces fibres sont regroupées en paquets ou faisceaux.

Toutes ces cellules musculaires – mais pas seulement dans les muscles, toutes les cellules de notre organisme sont concernées – ont besoin constamment et sans interruption de l’énergie pour garantir leur survie. Cette énergie est fournie par l’ ATP, ou adénosine triphosphate.

Chez l’humain, l’ ATP constitue la seule énergie utilisable par le muscle. Toutes les cellules sont capables d’utiliser le glucose, mais ce n’est pas la seule source pour la production de l’ATP. 

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Structure d'un muscle strié squelettique

Le muscle strié squelettique est un des types musculaires, avec le muscle lisse ou viscéral et le muscle cardiaque (myocarde).

Le muscle strié est un tissu musculaire caractérisé par la présence de stries en microscopie, du fait de l’organisation régulière des filaments. Il désigne deux types de muscles différents : les muscles striés squelettiques et le muscle strié cardiaque.

Les muscles striés squelettiques sont les muscles sous contrôle volontaire du système nerveux central. Ils sont composés d’un tissu qui s’appelle tissu musculaire strié.

Les muscles striés squelettiques représentent pour un homme environ 40 % du poids corporel, soit 30 kg chez un individu de 80 kg, et un peu moins de 50 % chez le chien. Chez les vertébrés,  la masse musculaire est donc variable et sa répartition dans le corps est dépendante des adaptations de l’animal à son milieu. Le corps humain possède plus de 600 muscles, tous composé de tissu musculaire strié.

Le tissu musculaire contient des vaisseaux sanguins, des nerfs, des organes sensoriels, du tissu conjonctif commun, et des cellules musculaires. En microscopie photonique (ou optique), ils présentent une double striation longitudinale et transversale.

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Différences tissus musculaires

Les tissus des muscles lisses ou muscles viscéraux sont le troisième type de tissus musculaires, à côté des tissus des muscles striés squelettiques et du myocarde, le muscle du cœur. Les muscles lisses sont très largement répandus. Ils sont présents dans la paroi de la plupart des viscères creux (intestin, vessie et utérus par exemple). Ils forment aussi une partie de la paroi des vaisseaux sanguins et des canaux excréteurs des glandes.

Les muscles lisses ou muscles viscéraux ont la particularité – comme leur nom l’indique – que leur tissu musculaire est lisse. Les muscles lisses ne sont pas sous contrôle direct du système nerveux somatique, mais sous le contrôle du système nerveux végétatif (système involontaire).

Les muscles lisses sont également appelés muscles viscéraux parce qu’ils permettent les mouvements et la mobilité des organes internes comme la contraction involontaire. Par exemple, l’estomac possède deux couches de tissu musculaire lisse. Les cellules musculaires lisses jouent également un rôle primordial dans la vie végétative.

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