Microbiote - Dépression

Microbiote intestinal et santé mentale – y a-t-il vraiment une liaison ? Et, si la réponse est positive, laquelle et pourquoi ? 

La communication entre les intestins et notre cerveau est beaucoup plus intense que ce que l’on croyait auparavant.

Les intestins possèdent un réseau nerveux que les scientifiques qualifient carrément de “deuxième cerveau”. Ces cellules nerveuses émettent des stimuli exerçant une influence sur le fonctionnement intestinal, dont le mouvement du tractus digestif et la libération de certains enzymes.

Le microbiote intestinal possède une fonction protectrice en régulant une population de cellules cérébrales : les astrocytes qui sont un type de cellules gliales. Ces astrocytes permettent de lutter contre l’inflammation cérébrale. Ces cellules sont capables de limiter l’inflammation dans le cerveau en induisant la mort de cellules qui participe à la réponse immunitaire et favorise l’inflammation.

La découverte de ce nouveau mécanisme par lequel l’intestin régule l’inflammation du cerveau est une avancée importante dans la compréhension de la neuro-inflammation. 

 

Lire la suite …

ADN, Génétique

À l’heure où nous produisons de plus en plus de données et où se pose la question de leur stockage, les biologistes s’intéressant à ce problème se sont tournés vers l’un des « disques durs » les plus compacts qui soient : l’ADN. On appelle cela le stockage in vitro et, par la suite, le stockage in vivo.

En effet, l’ADN qui est une macromolécule présente dans toutes les cellules, contient toute l’information nécessaire au bon fonctionnement et à la reproduction de celles-ci, encodées dans ses quatre bases A, C, G et T. Sur ce principe, ne pourrait-il pas contenir des données créées par l’être humain et utilisé comme un espace de stockage in vivo ? Avec des données encodées dans les bases de l’ADN comme elles le sont sous forme de 0 et de 1 dans un ordinateur, au sein du codage binaire ?

Depuis quelques années, de nombreuses recherches se penchent sur la possibilité de stocker des données dans l’ADN. Celui peut être in vivo (stockage au sein de la cellule vivante) ou in vitro (stockage en laboratoire dans des cellules vivantes de synthèse). Cette solution technologique serait, selon ses promoteurs, une piste pour répondre aux difficultés de stockage de données qui se poseront dans quelques années.

Lire la suite …