ADN, Génétique

À l’heure où nous produisons de plus en plus de données et où se pose la question de leur stockage, les biologistes s’intéressant à ce problème se sont tournés vers l’un des « disques durs » les plus compacts qui soient : l’ADN. On appelle cela le stockage in vitro et, par la suite, le stockage in vivo.

En effet, l’ADN qui est une macromolécule présente dans toutes les cellules, contient toute l’information nécessaire au bon fonctionnement et à la reproduction de celles-ci, encodées dans ses quatre bases A, C, G et T. Sur ce principe, ne pourrait-il pas contenir des données créées par l’être humain et utilisé comme un espace de stockage in vivo ? Avec des données encodées dans les bases de l’ADN comme elles le sont sous forme de 0 et de 1 dans un ordinateur, au sein du codage binaire ?

Depuis quelques années, de nombreuses recherches se penchent sur la possibilité de stocker des données dans l’ADN. Celui peut être in vivo (stockage au sein de la cellule vivante) ou in vitro (stockage en laboratoire dans des cellules vivantes de synthèse). Cette solution technologique serait, selon ses promoteurs, une piste pour répondre aux difficultés de stockage de données qui se poseront dans quelques années.

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